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Le monde éditorial est confronté à de nombreux défis en matière de développement durable, notamment en ce qui concerne la fin de vie du livre. En effet, la production de livres implique l'utilisation de ressources naturelles telles que le papier et l'énergie, ainsi que des processus de fabrication qui peuvent avoir un impact sur l'environnement. L'essentiel de notre sujet est de faire découvrir et sensibiliser aux différentes alternatives qui préexistent afin de réduire l'empreinte écologique de ce secteur culturel tant que pour les fabricants que les consommateurs.

Grâce aux documents fournis par le corps enseignants, nous avons démarré un travail d'analyse. Ensuite nous avons réaliser une synthèse des points clés de notre thématique sous la forme de questions/réponses.

Le marché du livre est en baisse depuis quelques années :
Le chiffre d'affaires des éditeurs est passé de 2 806 millions d'euros en 2019 à 2 740 millions d'euros en 2020, soit une baisse de 2,36%. Le nombre d'exemplaires vendus est, quant à lui, passé de 435 millions en 2019 à 422 millions en 2020, soit une baisse de 3,1%. (chiffres d’après le SNE). Cette industrie ne répond plus désormais à une demande du consommateur mais
se voit obligé de créer la demande. Ce qui induit une inflation constante du nombre de titres (un nouveau livre publié toutes les 8 minutes).

Les différentes activités de cette chaîne qui se voient augmenter :
La production de livre (créer plus pour avoir plus de chance de satisfaire de nouveaux clients)
Stockage des livres (invendus ou à vendre)
La destruction d’ouvrages = PILONNAGE
Des modes de transports locaux ou non (terrestre, maritime, aérien)

LES DOCUMENTS FOURNIS

Légende :
Vers une Économie Circulaire dans le livre
https://www.wwf.fr/sites/default/files/doc-2019-12/20191125_Rapport_Vers-une-economie-plus-circulaire-dans-le-livre_WWF_min.pdf

Charte Environnementale de l'Édition de livres
https://www.sne.fr/environnement/la-charte-environnementale-de-ledition-de-livres-un-guide-des-bonnes-pratiques/

Décarbonons la Culture
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2021/05/TSP-PTEF-Decarbonons-la-Culture-RI-mai-2021-VF.pdf

Enquête sur les tonnages de livres transportés dans l'Édition : Retours, Pilon, et Recyclage (2015-2017)
https://www.sne.fr/actu/enquete-sur-les-tonnages-de-livres-transportes-dans-ledition-retours-pilon-et-recyclage-2015-2017/

1/ QUELLES SONT LES ACTIVITÉS HUMAINES EN LIEN AVEC NOTRE QUESTION ?

Les deux effets écologiques les plus importants sont : Émissions de GES (Gaz à effet de serre) et Destruction de la Biodiversité (indirectement Réchauffement Climatique). Selon les chiffres du SNE (2018), 25 % des livres produits et distribués en France ne sont pas vendus et 170 000 livres neufs sont détruits chaque jour. L’impact de cette surproduction voit les émissions de GES (gaz à effet de serre) augmenté réciproquement, par conséquent une empreinte carbone conséquente. Et il faut prendre en compte les déchets générer qui sont à gérer ou à valoriser.

POINT IMPORTANT :
La question de l’usage du papier recyclé reste ambigüe ; son principal avantage étant dans la limitation de nouvelles coupes de bois, c'est-à-dire en matière d'impact sur la biodiversité.
Dans le cas du papier recyclé, on utilise moins d'énergie, mais il y a une plus grande proportion des énergies fossiles, la biomasse n'étant pas disponible. (Les règles de comptabilité carbone définissent les émissions de CO2 issues de la combustion de la biomasse comme comptablement nulles) Il est donc important de noter que la filière de recyclage est bien moins gourmande en énergie, ce que ne traduit pas l'indicateur des émissions de GES. Pour permettre ainsi ce recyclage de papier la CITEO a établit une liste de perturbateurs (encres, colles, couvertures et reliures)

2/ QUELS SONT LES EFFETS ÉCOLOGIQUES DE CES ACTIVITÉS ?

Qui dit plus de livres dit plus de déforestation et de transports. La déforestation a un impact direct sur le changement climatique. Les arbres stockent du CO2 tout au long de leur vie ; en les détruisant on augmente ainsi les émission de CO2. De plus la biodiversité terrestre est mis en danger. Cette multiplication des transports de marchandises entraînent également des émissions de GES, de la pollution de l’air et pollution des espaces maritimes (et terrestres)

Détruire les invendus entraîne un gaspillage scandaleux et excessif dans la filière livre. D’ici deux à quatre années, vient de promettre le Premier ministre, une législation interviendra dans le paysage français, pour limiter le gaspillage. Il s’agit là d’interdire la destruction des produits non alimentaires invendus — dans le cadre d’un dispositif qui serait une première mondiale. Elle a pour perspective d’introduire, d’ici la fin 2021, ou 2023 selon des dispositifs qui restent à définir, une obligation de don ou de recyclage des livres. Les deux dates se justifient par la présence, ou non d’une filière de recyclage — Responsabilité élargie des producteurs, ou REP — pour les produits concernés, avec la perspective de 2021. Pour ceux qui n’en disposent pas, on attendrait 2023.

3/ QU’EST-CE QUE CELA CHANGE DANS LA NATURE ?

Ce gaspillage excessif de livres signifie également que le nombre de livres invendus augmentent par conséquent. En 2016, sur les 553 millions de livres imprimés, 131 millions n’ont pas été vendus et ont été envoyés au recyclage ou stockés. À peine plus de 4 500 tonnes de papier recyclé sont utilisés en France pour produire des livres. Le papier recyclé a toujours mauvaise presse chez les éditeurs français. Seulement 2 % des livres sont en papier recyclé.

0 % = la fréquence de consignes claires affichées par les éditeurs pour inciter le lecteur à offrir une seconde vie au livre
faible engagement des éditeurs pour contribuer à une économie circulaire vertueuse des produits papetiers

Il existe trois grands clients acheteurs des livres :
• les particuliers
• les scolaires 52-61 millions de livres scolaires en 2015/2016 (manuels et parascolaires);
• les bibliothèques municipales intercommunales 7,974 millions de volumes en 2015
• les bibliothèques universitaires 849 000 volumes
La durée de vie des manuels est estimée en moyenne à 5 ans, du fait à la fois du changement des programmes et de l’usure physique de ces livres très malmenés.

4/ QU’EST-CE QUE CELA CHANGE DANS LA SOCIÉTÉ ?

5/ QUELS SERAIENT LES LEVIERS POUR LIMITER LES IMPACTS ?

1 — SENSIBILISER AU SUJET

2 — INFORMER SUR LES ALTERNATIVES
Consommation Responsable = Privilégier les petits commerces locaux (pas commander sur Internet)
Bibliothèque / Médiathèque / Boxes Livres / Club de lecture = Libre service
Développer le marché de l’occasion (seconde main) = structures, entreprises et associations spécialisées et les associations non structurés
Le troc entre particuliers

En fonction des différents mode de consommation (quels types de livres ? , quels types de consommateurs ?) = Faire un guide des solutions

3 — LES ENJEUX DU RECYCLAGE DANS LE LIVRE

Développer l’industrie du papier recyclé = plus d’impression avec du papier recyclé
Désormais on peut dire qu’il n’y a aucune différence entre le papier blanc et le papier recyclé.

4 — INFORMER SUR LES FAUSSES BONNES IDÉES

Faire évoluer les modes de distribution du livre -> des livres à la demande ? (distributeur et/ou libraire)
Croissance de l’utilisation du numérique ? Cependant les objets tels que les liseuses ou les ipad émettent aussi des GES
(regarder son seuil de rentabilité ? par rapport au livre papier ? )